24 avril 2017
- Julie June
- 6 avr. 2022
- 1 min de lecture
Poème écrit lors des dernières élections présidentielles et encore bien trop d'actualité.
Le premier tour vient de passer. Les gens sont écœurés, mais pas suffisament pour aller manifester. Visiblement, au FN il va falloir s’habituer...
En 2002, c’était l’horreur, la surprise et la terreur. En 2017, on nous l’avait annoncé, alors on s'y est préparé.
Et voilà déjà qu’on s’y habitue, et voilà déjà qu’on ne se méfie plus... La haine se présente à notre porte d’entrée, et l’on n’essaie plus de la contrer.
En 2002, la population s’était mobilisée, en 2017, la voilà désabusée : “Entre la peste et le choléra, le 7 mai sera sans moi.” “Ni patrie, ni patron, ni Marine, ni Macron.”
L’absention et le vote blanc
deviennent un choix, mais ne serait-ce pas une façon
de baisser les bras ?
Au final, Marine a bien gagné,
le FN est dédiabolisé.
Le racisme, l’intolérance et le rejet d’autrui,
ne semblent guère pire que la recherche de profit.
À tous ceux qui ne vont pas voter, ayez bien conscience de l’ennemi
que vous pourriez laisser entrer.
Le 7 mai, je n’hésiterai pas, le second tour comptera ma voix.
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