Mon petit monstre, sache que je serais là pour te montrer la voie.
Te guider, t’aider à comprendre le monde, à l’étudier, l’analyser, le découvrir et le défier.
Mais pour décortiquer la complexité du monde qui t’attend, tu as tout le temps !
Pour commencer, soit un enfant.
Laisse moi te faire découvrir l’extravagance et la magie, l’émerveillement et la poésie.
Notre monde est grand, l’imaginaire, lui est infini.
L’avantage de ce « monde » là, est que tu n’as pas besoin de connaissances, accepte juste de te faire confiance.
Alors, tout deviendra possible.
Là est la beauté de l’enfance, dans chaque fable qu’il commence.
Inventer, créer, imaginer.
L’histoire ira là où tu poseras tes pas.
Laisse moi te faire rêver et oublier toute notions de réalité.
Oui un éléphant peut voler et ton grand-père se télé-porter.
Il est possible d’entendre ronfler une fourmi mais seulement l’après-midi.
Si tu regardes bien, tu pourras voir un caillou bailler, et s’il fait nuit c’est que le soleil n’a plus d’électricité.
Laisse moi t’embarquer sur cette mer de fantaisie où chaque vagues de questions est un nouveau défi.
Je veux voir mille fois tes yeux briller et ton visage s’émerveiller.
Je veux savourer chaque seconde à tes côtés.
Et s’il te plait, ne perd pas ce pouvoir là, en grandissant.
Ne jette pas tout ça, sous prétexte de devenir grand.
Les adultes sans âmes d’enfants sont là, les vrais perdants.
Chimères et maturités ne sont pas obligés de s’opposer.
Sache que clown et conteur sont de vrais métiers.
Vas y, rêve et envole toi, avant que les mots « réalité » et « vérité » n’aient trop de poids.
Julie - Mine de Rien